Oh! Jardinier de ma petite vie,
Toi mon merveilleux tendre ami,
Embellis vite la fin de ma nuit,
Et mon temps qui déjà s’enfuit.
Offre-moi la plus belle de toutes les roses,
Mais je la voudrais à peine éclose,
Tu m’y poserais le temps d’une pause,
Jusqu’à ce que mon coeur y explose.
Je sais qu’avec moi, tu serais délicatesse,,
Tu me veillerais avec grande tendresse,
La rose deviendrait ma douce ivresse,
Me protégeant ainsi de toute hardiesse.
Je serai unique dans ton beau jardin,
De moi, tu prendrais grand soin,
La rose et mon cœur ne feraient qu’un,
Et moi j’y serais tellement bien.
Ai-je donc oublié ? ce n’est pas la saison,
Je me suis évadée vers le bel horizon,
Mon rêve serait’ il pure invention?
Je reste là, dans mon hésitation.
Mais non, je vis au pays de la magie,
Tu es venu très vite, mon doux ami,
Me mettre dans ce tendre abri,
Dans cette belle rose, dans laquelle je vis.
Je ne sais pour combien de temps,
Durera cet intense moment,
Dans ma rose, je vis évidemment,
Même si cela peut être en rêvant.
Michèle R.